31 de outubro: Bola de Ouro justa para Messi?

«Le Figaro Sport
Par Baptiste Desprez
Publié le 30/10/2023 à 22:31, mis à jour le 31/10/2023 à 09:40

Lundi 21 novembre 2022. Centre des médias à Doha. L'horloge affiche 16h18 au Qatar et Lionel Messi entre en scène devant une salle comble pour sa seule et unique conférence de presse de la Coupe du monde. Il n'y a plus une place de libre depuis trente minutes, les journalistes du monde entier sont là, impatients de questionner, écouter et d'entrevoir la légende...ler comentário completo »

«Le Figaro Sport
Par Baptiste Desprez
Publié le 30/10/2023 à 22:31, mis à jour le 31/10/2023 à 09:40

Lundi 21 novembre 2022. Centre des médias à Doha. L'horloge affiche 16h18 au Qatar et Lionel Messi entre en scène devant une salle comble pour sa seule et unique conférence de presse de la Coupe du monde. Il n'y a plus une place de libre depuis trente minutes, les journalistes du monde entier sont là, impatients de questionner, écouter et d'entrevoir la légende avant l'entrée en lice de l'Albiceleste le lendemain contre l'Arabie saoudite. Certains confrères espèrent une photo souvenir. L'ambiance est irréelle. « Il faut faire de notre rêve une réalité », avance le natif de Rosario, dans un discours convenu mais mobilisateur, qui sortira de l'exercice médiatique sous les applaudissements de certains confrères sud-américains en transe. Le décor est planté. La pression folle. L'attente démesurée. Le défi fabuleusement excitant.

24 heures plus tard, l'Argentine se prend les pieds dans le tapis face à la sélection saoudienne d'Hervé Renard (1-2) pour une entame de Mondial cataclysmique sur la pelouse du somptueux stade de Lusail…avant que Messi et ses gladiateurs y reviennent en héros pour soulever le trophée tant convoité après une finale homérique face à l'équipe de France (3-3, 4 tab à 2) le 18 décembre dernier. Avec sept buts et trois passes décisives à son actif lors de la première Coupe du monde disputée en hiver, dont deux contre les Bleus de Kylian Mbappé auteur d'un triplé, le mythique numéro 10 touche le Graal pour la première (et sans doute dernière) fois de sa carrière et accomplit sa mission. L'Argentine décroche sa troisième étoile après 1978 et 1986 et la Pulga entre définitivement dans le cœur de son pays. Au côté de Diego Maradona, l'autre demi-Dieu des « hinchas » survoltés.

Le suspense n’a pas existé, rien ne dépasse une victoire en Coupe du monde!

Pour ses performances remarquables, à un âge avancé (il avait 35 ans au Qatar), Lionel Messi (178 sélections, 106 buts) a été récompensé de son huitième Ballon d'Or (2009, 2010, 2011, 2012, 2015, 2019, 2021) lundi soir au théâtre du Châtelet à Paris. Logique et attendu. En portant sa nation sur le toit du monde, pour sa cinquième participation à la plus grande des compétitions (il détient le record de 26 matches disputés dans l'histoire du Mondial), le soyeux gaucher coche toutes les cases et s'inscrit encore un peu plus dans la légende en succédant à Karim Benzema, lauréat l'an passé. Ses prestations sans saveur au Paris SG, avec notamment une élimination en 8e de finale de la Ligue des champions sans gloire contre le Bayern Munich, auront finalement peu compté dans la balance. La Coupe du monde écrase tout. Et c'est bien normal que la plus grande des récompenses individuelles revienne au meilleur joueur après un mois de bagarre, de tension et de suspense. Simple. Basique. En 2023, Messi domine les débats pour le 67e Ballon d'Or de l'histoire, avec un large vote en sa faveur des 100 journalistes spécialisés représentants les 100 premiers au classement Fifa. Le suspense n'a pas existé.

L'ancien joueur du FC Barcelone et Paris SG, désormais en pré-retraite à l'Inter Miami, devance aisément Erling Haaland, auteur d'un triplé historique avec Manchester City (Premier League, Ligue des champions, FA Cup) et Kylian Mbappé, fabuleux au Mondial avec trois buts en finale et meilleur buteur de la compétition. L'impact planétaire de la victoire au Qatar, son rendement pendant toute la Coupe du monde où il aura porté une sélection sans doute moins talentueuse que les autres nations mais à l'état d'esprit extraordinaire avec une bravoure et une dévotion de tous les instants, auront eu raison de la saison fabuleuse du Norvégien et du numéro du Français, son partenaire à Paris, à qui il n'aura manqué finalement que d'être dans le camp des vainqueurs à Doha… Un condensé de toute la beauté et de la dramaturgie du sport de haut niveau. Certains trouveront à redire du sacre de Messi, arrivé en star à Paris et reparti par la petite porte l'été dernier, avec un comportement et un rendement pas à la hauteur des immenses attentes, mais sur le terrain, les chanceux qui ont assisté à ses prestations de chef d'orchestre majestueux au Qatar évoqueront ces moments suspendus jusqu'à la fin de leur vie. Le footballeur a marqué son temps. De la plus belle des empreintes. Celle des seigneurs et des plus grands. À tout jamais.

Messi a fait pleurer Mexicains, Polonais, Australiens, Néerlandais, Croates et Français!

Dans l'histoire du football, quoi qu'on en dise, Lionel Messi trône désormais tout en haut, pour sa régularité (8 Ballons d'Or en 19 saisons), ses titres (Coupe du monde, Copa America, 4 Ligues des champions, 12 titres nationaux…), ses buts et son impact sur le jeu. À 35 ans l'hiver dernier, il était ciblé à chaque rencontre, devait se coltiner, deux voire trois adversaires dès qu'il avait le ballon, et si l'arbitrage lui a octroyé quelques largesses, Messi a fait pleurer Mexicains, Polonais, Australiens, Néerlandais, Croates et Français. Ils étaient tous prévenus, connaissaient ses manies, ses dribbles et ses appels. En vain. Au sommet de son art, une légende reste intouchable, à l'image des Michael Jordan, Tiger Woods ou encore Roger Federer, pour ne citer qu'eux.

Au sein de l'État gazier, le chétif Argentin (1, 69m, 67 kg), dans un football moderne de plus en plus musculeux, bodybuildé et de décathlonien, a rempli sa mission à l'image d'un Diego Maradona légendaire en 1986 avec l'Albiceleste. Suffisant pour clore définitivement le débat entre les deux idoles argentines ? Pas sûr. C'est aussi ce qui fait le charme et le sel du sport numéro un dans le monde. Soliste d'exception et homme de peu de mots, l'octuple Ballon d'Or, qui aura 39 ans lors de la prochaine Coupe du monde 2026, pousse le curseur à des standards difficilement atteignables désormais. Entre rêve, respect et extase. Mais surtout à jamais dans la légende. »


« esconder

A france footbal tem "fraquinho" por Messi já uns tempos, de qualquer forma penso que os votos foram independentes tendo cada votante a oportunidade de votar de 1 a 5 por ordem de preferência, mas penso que Messi foi sublime no Catar e jogou num PSG descompesnado e com poucas hipóteses na Champion, quiça o suficiente para bater Haaland nas votações.

«Mbappé, Erling Haaland, Vinicius
Junior voire Jude Bellingham,
tous présents hier au Châtelet,
ont déjà pris une option sur
la succession, maintenant que
Messi n’encombrera plus l’espace
de tout son prestige de possible
meilleur joueur de l’histoire.
L’Argentin a marqué 7 buts lors de
la dernière Coupe du monde,
dont 2 en finale, et c’était suffisant.
Parce que c’était Messi,
sans doute, et parce qu’i...ler comentário completo »

«Mbappé, Erling Haaland, Vinicius
Junior voire Jude Bellingham,
tous présents hier au Châtelet,
ont déjà pris une option sur
la succession, maintenant que
Messi n’encombrera plus l’espace
de tout son prestige de possible
meilleur joueur de l’histoire.
L’Argentin a marqué 7 buts lors de
la dernière Coupe du monde,
dont 2 en finale, et c’était suffisant.
Parce que c’était Messi,
sans doute, et parce qu’il a atteint
au Qatar une forme d’accomplissement
individue l et collectif, ce
huitième trophée est devenu une
évidence dès décembre. La récompense
d’une trace unique
dans l’histoire du football, qu’il a
célébrée avec ses trois garçons
sur la scène, comme on dirait au
revoir et merci pour tout. »


« esconder

. . . Scolari, apesar de amigo de Cristiano Ronaldo, já em 2010 avisava:

«O azar de Cristiano é ser contemporâneo de Messi. . . »

É o descrédito total dum prémio que se transformou numa farsa. Isto é gozar com o futebol, com os adpetos e com os outros jogadores.

As últimas três bolas de ouro foram apenas a FIFA a tomar uma posição política quanto ao que será o "melhor de sempre". Para mim será Ronaldo, mas a FIFA quer que seja Messi. As últimas três bolas de ouro foram injustas, não seriam nunca para Ronaldo também, mas Messi já não é o melhor do Mundo também. Acho piada que falem do Mundial e digam que fez um grande Mundial. Foi mais decisiva Do Maria na final que Messi no Mundial todo. Messi não foi peça chave na Argentina, foi a equipa e não...ler comentário completo »

As últimas três bolas de ouro foram apenas a FIFA a tomar uma posição política quanto ao que será o "melhor de sempre". Para mim será Ronaldo, mas a FIFA quer que seja Messi. As últimas três bolas de ouro foram injustas, não seriam nunca para Ronaldo também, mas Messi já não é o melhor do Mundo também. Acho piada que falem do Mundial e digam que fez um grande Mundial. Foi mais decisiva Do Maria na final que Messi no Mundial todo. Messi não foi peça chave na Argentina, foi a equipa e não Messi, que deu o seu contributo, mas esteve muito longe de fazer um grande torneio. Bellingham, Bernardo Silva, qualquer deles seria um candidato mais justo de um prémio que devia acabar, o futebol é colectivo.


« esconder

Fez um Mundial razoável, não foi o melhor da Argentina, nem tão pouco na final. . .
. . . Só se deu por ele porque marcou grandes penalidades, se fosse o "penaldo", mas sendo Messi serviu para ser MVP. . .
. . . Quem viu os jogos, viu que quem "fazia de Messi" era um tal de Di Maria, havia uma Argentina com ele e outra sem ele. . .
. . . Quem viu a final, viu o que fez Mbappé, curiosamente, jogador que ao lado de Messi no clube, foi o melhor do PSG. . .
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Fez um Mundial razoável, não foi o melhor da Argentina, nem tão pouco na final. . .
. . . Só se deu por ele porque marcou grandes penalidades, se fosse o "penaldo", mas sendo Messi serviu para ser MVP. . .
. . . Quem viu os jogos, viu que quem "fazia de Messi" era um tal de Di Maria, havia uma Argentina com ele e outra sem ele. . .
. . . Quem viu a final, viu o que fez Mbappé, curiosamente, jogador que ao lado de Messi no clube, foi o melhor do PSG. . .

. . . Até o próprio Messi após má exibição da Argentina, onde foi considerado o Homem do Jogo, afirmou que tinha sido apenas pelo seu nome, pois não tinham jogado nada. . .


« esconder

Já estava mais do que entregue, não vale a pena a todos os Iniestas ou De Bruynes deste mundo, porque estes prémios são como os do Festival da Eurovisão.
Não interessa quem joga mais, como não interessa quem canta melhor.
Messi fez um muito bom mundial, mas nem pouco mais ou menos uma época tão boa como De Bruyne ou Rodri, que levaram a Premier, a Champions e a FA Cup. Qualquer um dos dois, porém, já sabia que não tinha hipótese.